vendredi 1 mai 2015

Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent

Voici une conférence passionnante enregistrée lors du festival "Sciences Frontières" en 2002. Le conférencier, Jean-Pierre Lentin, auteur du livre "Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent" nous livre un discours riche en informations utiles et en connaissances cruciales pour comprendre ce sujet épineux que sont les ondes électro-magnétiques. L'extrait du documentaire en début de conférence nous montre qu'en France nous sommes réellement en retard sur ce dossier et plus loin dans la conférence Jean-Pierre Lentin nous explique pourquoi vers les 33 minutes:


"Les ondes ionisantes, leur énergie est telle qu'elles peuvent carrément faire sauter des électrons, c'est-à-dire transformer un atome qui est neutre en ion, donc une molécule électriquement chargée qui est très réactive. Cela cause des dégâts absolument terribles sur l'ADN par exemple. Les ondes qui sont dans le spectre hertzien en dessous de la lumière, on dit que ce sont des ondes non-ionisantes, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas suffisamment d'énergie pour avoir cet effet bien connu aujourd'hui qui est de faire sauter des électrons. On s'en sert assez souvent comme argument pour dire: "Vous voyez, comme ce n'est pas ionisant, cela ne peut pas vraiment avoir d'effet, cela ne peut pas être dangereux." Les scientifiques ont longtemps considéré que c'était un domaine sans influence sur la santé. On est évidemment en train d'en revenir.
"L'autre point technique, j'ai parlé des champs qui nous entourent, ce sont des champs statiques, les ondes, elle,s vont voyager, elles servent pour la transmission et elles peuvent voyager des milliers voire des millions de km puisqu'on reçoit des liaisons radio de la part des satellites. Le champ est quelque chose de statique, mais c'est quand même quelque chose qui a une fréquence, parce que le courant électrique est alternatif. On a eu le choix au début du XXe siècles d'utiliser le courant continu ou le courant alternatif. Pour des raisons pratiques de transport de courant on s'est servi du courant alternatif. Et on a choisi des fréquences pour ce courant qui sont de 50Hz ou 60 Hz selon qu'on est en Europe ou aux Etats-Unis. Donc 50 fois ou 60 fois par seconde le champ électrique va changer de sens. On a donc cette espèce de battement. C'est une fréquence. Et tout ce qui est électrique aujourd'hui, à part ce qui est en courant continu comme les batteries et les piles, tout ce qui vient du secteur a toujours ce battement de 50 ou 60 Hz. Des tas d'autres appareils comme un écran d'ordinateur ont aussi des tas d'autres fréquences, puisqu'il y a le balayage qui construit l'image, on peut avoir à partir du courant électrique une série de fréquences, mais la plus commune est le 50 ou 60 Hz.
"Le problème vient de là. L'influence en soi d'un champ électro-magnétique, on peut le voir par l'effet d'un aimant qui émet un champ continu ou par le fait que le champ magnétique terrestre existe, et il n'est pas négligeable et il permet à la boussole de fonctionner et ce sont des champs qui non seulement ne nous affectent pas de manière négative, mais en plus nous sont mêmes nécessaires puisqu'on s'est aperçu que les cosmonautes en absence du champ magnétique terrestre rencontrent certains problèmes de santé. Les Russes ont étudié cela. On crée donc un champ magnétique artificiel pour reproduire le champ de la terre. Mais c'est un champ continu, il n'y a pas cette espèce d'alternateur, de battement de cette fréquence et cela change tout. Et ce qui semble nous perturber c'est la rythmicité de ce battement.
"Au courant du dernier siècle, on a considéré pendant très longtemps que ces champs et ces ondes du type de ce que nous avons dans notre environnement ne pouvaient pas vraiment avoir d'effet sur le corps humain. Les premières études là-dessus ont été laborieuses puisque les personnes n'étaient pas forcément aidées dans cette discipline. Pourquoi? Parce que ceux qui voulaient travailler sur les nuisances se heurtaient à l'intérêt des compagnies d'électricité, de téléphone, de l'armée aussi. Et ceux qui s'intéressaient aux thérapies, cela n'intéressait pas grand monde non plus puisque l'industrie pharmaceutique mettait beaucoup d'argent dans la recherche basée sur les médicaments. Donc cette discipline a eu beaucoup de mal à se faire entendre entre ces deux influences un peu contraignantes."

Plus loin à propos des ondes des technologies sans fil:
"Il y a donc toute une batterie de symptômes qui semblent de plus en plus manifestes et qu'on ne peut pas expliquer ni par le mécanisme de l'effet thermique, ni par le courant induit. Les scientifiques ont donc affirmé et continuent malheureusement d'affirmer que ces symptômes ne sont pas possibles. On n'y croit pas. C'est la même chose pour l'utilisation des ondes en thérapies, tout ce que font les Russes, cela se situe à des puissances bien inférieures à celles qui nous chaufferaient ou produiraient un courant induit, des puissances du même ordre que celles que nous avons dans notre environnement. Et là en thérapie on constate également un effet évident, cela se voit sur les radios, des gens qui ont été traités par des champs électro-magnétiques pulsés, c'est très mesurable. Mais le mécanisme reste relativement mystérieux puisque nous sommes dans des puissances très faibles. Et la communauté scientifique continue de nous dire que cela ne peut pas marcher, il doit s'agir d'un effet placébo, c'est dans la tête. Il y a plein de gens qui n'y croient pas, particulièrement en France où on a ce côté si on ne comprend pas rationnellement et exactement le mécanisme de la chose, on continue à être méfiant, à attendre et à ne pas s'en occuper. A contraster avec le côté plus pragmatique des Russes, des Allemands et des Italiens qui se disent: à partir du moment où quelque chose marche en thérapie, qu'on ne constate pas d'effets secondaires, alors tant pis si on ne comprend pas exactement le mécanisme, par quel circuit cellulaire cela passe. En France il y a peu de médecins sensibilisé à cela (la conférence date de 2002)."

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir,
Il y a 80 ans environs un certain Raymond Rife grâce à la mise au point d'un microscope très puissant pour l'époque a pu observer que certaines ondes radio appliquée à une lampe à plasma détruisaient des virus et que chaque virus répondait à une ou des fréquences spécifiques. De la l'idée de fabriquer une machine a détruire les virus ce qu'il fit. Malheur a lui, se passer de la chimie, pourtant il réussi et pu même soigner certain cancer avec succès. Son labo et ses écris furent incendiés « accidentellement ».
Antoine Priore (Français année 60?) découvrit que des fruits exposés à des ondes radar n'avaient pas perdu leur fraicheur ni leur qualité après des mois d'exposition « accidentelle » à ces ondes. Il mis au point une machine qui soutenait le système immunitaire et aidait par ces ondes électromagnétique et lampe plasma le corps à guérir de pratiquement toutes les maladies. Sacrilège il n'y avait pas l'once d'une molécule chimique. Il n'eut jamais l'autorisation de Pasteur de commercialiser cette machine qui tomba en panne et dans l'oubli…
Combien de patients morts depuis qui auraient pu être sauvé ? Un véritable génocide par aveuglement de la médecine chimique.

Yggdrasill a dit…

Merci pour ces précisions, je ne connaissais pas les personnes dont vous parlez. Très intéressant. Je regarderai cela d'un peu plus près. Merci.